Conférence de Dominique Moncond’huy, professeur de littérature française à l’Université de Poitiers, membre du laboratoire Forellis, intervenant dans le Master Littératures et culture de l’image et amateur de photographies.
L’œuvre de Gilbert Garcin est une comédie aux cent actes divers, comme disait La Fontaine de ses fables, mais sans un accompagnement de morale. Les images dans lesquelles il se met en scène ne sont ni des autoportraits, ni les chapitres d’une biographie imaginaire gratifiante. Bien au contraire, chaque photographie est autonome, figure une action parfaitement claire dans son déroulement et son but, et fait sourire des mésaventures de son protagoniste. C’est dire que toutes ces images sont marquées d’humour. Celui-ci est d’autant plus efficace que le climat de ces images se situe toujours dans un entre-deux, entre drôlerie et pathétique, entre amusement et angoisse, entre étrange et absurde. Cette ambivalence multiple fait que les photographies de Gilbert Garcin touchent toujours intimement leurs spectateurs car ils y trouvent toujours de quelque façon un écho à leurs préoccupations…
En partenariat avec le festival photo de Saint-Benoît, qui se déroule du 13 au 15 octobre et dans le cadre de Inventions esthétiques de la photographie, en partenariat avec le master littératures et culture de l’image (LCI), université de Poitiers. Sous la direction scientifique de Anne-Cécile Guilbard, maître de conférences HDR en littérature française et esthétique, université de Poitiers.
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